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ArchLinux et Cinnamon

ArchLinux, c'est pas de la petite bière ; c'est du brutal ! Néophytes s'abstenir. Par contre, si vous n'avez pas peur de la ligne de commande et que vous connaissez déjà le fonctionnement de Linux, de sa structure, de ses services, vous bénéficierez d'un ordinateur réglé au millimètre et des dernières versions des logiciels, en permanence.

Il a fallu que j'installe ArchLinux, pour voir pourquoi une de mes applets Cinnamon n'y fonctionnait pas correctement, d'après un utilisateur.

Je me suis contenté de l'installer dans une VM de VirtualBox, avec un disque virtuel de 25 Gio alloués dynamiquement, sans problèmes liés à l'EFI ou au multiboot ou au partitionnement de disque ou au Wifi ou …

Voici ma démarche, après quelques tâtonnements et avec beaucoup de doc (en liens en bas de cette page), que je vous conseille de lire attentivement si vous faites une installation dans un cas délicat (multiboot avec EFI, par exemple).

L'image iso de la distribution est renouvelée chaque mois, ce qui permet de limiter raisonnablement les mises à jour nécessaires après installation.

Vous trouverez les liens vers les miroirs de téléchargement ou les liens bittorrent à partir de cette page.

Classiquement, on boote sur l'iso dans une VM de VirtualBox.

Le boot dure quelques secondes et on se retrouve devant un magnifique # qui signale qu'on est root et que la console est à nous ! Pas d'interface graphique et un clavier qwerty ; la joie nous submerge.

Première chose : un clavier qui ne nous déroute pas ! Sauf que la première commande pour obtenir un clavier français, qui est loadkeys fr-pc, doit être tapée :

loqdkeys fr)pc

Ouf ! Les a restent des a, etc. C'est suffisant pour notre installation.

Indiquons à présent que l'on veut pouvoir utiliser un système francisé. La liste des locales en français s'obtient ainsi :

cat /etc/locale.gen | grep fr

Toutes les lignes affichées commencent par un #, ce qui signifie qu'elles sont ignorées. Supprimons le # devant fr_FR.UTF-8 UTF-8 :

sed -r 's/^#fr_FR\.UTF\-8.*$/fr_FR\.UTF\-8\ UTF\-8/g' /etc/locale.gen > /etc/locale.gen2
mv /etc/locale.gen2 /etc/locale.gen
Si cette ligne vous effraie, utilisez nano /etc/locale.gen, supprimez le # devant la ligne choisie et quittez par ctrl-X puis Y.

On génère les locales :

locale-gen

Liste des locales installées :

locale -a

On indique ses préférences en matière de locale dans /etc/locale.conf :

nano /etc/locale.conf

Y inscrire les lignes :

# Spécifier fr par défaut
LANG="fr_FR.UTF-8"
# Substituer l'anglais au français si la traduction n'existe pas
LANGUAGE="fr_FR:en_US"
# Mais garder un tri par défaut
LC_COLLATE=C

On quitte nano avec ctrl-X puis Y (pour Yes ; la prochaine fois, vous utiliserez O pour Oui !)

Utiliser ces paramètres immédiatement :

source /etc/locale.conf

Vérifier que le réseau fonctionne (il devrait si un serveur DHCP vous fournit tout le nécessaire, que ce soit votre box ou VirtualBox (réseau NAT).

ip address show

Votre carte réseau porte un doux nom du type enp0s3 au lieu de eth0. Ne vous laissez pas impressionner par ce genre de détail.

Une fois installé, Linux Arch n'utilisera pas DHCP par défaut, il faudra le lui demander poliment.

Indiquez quel est votre fuseau horaire :

timedatectl set-timezone Europe/Paris

Synchronisez votre horloge système (pas celle du BIOS, qui ne sera pas modifiée) afin que les installations de paquetages puissent se faire sans douleur :

timedatectl set-ntp true

Vérifiez la date et l'heure :

timedatectl

J'ai prévu un disque virtuel, de capacité totale 25 Gio, réservé exclusivement à Arch Linux.

Si vous travaillez sur une machine réelle, prenez garde à ce que vous faites, notamment si le disque dur contient des données ou un système que vous désirez conserver. Ce tutoriel ne prend pas en compte ces cas-là. Tout ce qui est présent sur le disque sera détruit !

C'est une machine de test, donc je laisse la priorité au système qui pourra occuper jusqu'à 15 Gio. Je garde 9 Gio pour des données personnelles et 1 Gio pour la partition de swap (qui ne sera certainement jamais utilisée dans cette VM).

Sur une machine réelle destinée à une utilisation personnelle, je réserve 20 à 25 Gio pour le système, 1,5 fois la capacité de RAM (mémoire vive) pour le swap, et le reste pour les données personnelles.

J'utilise l'utilitaire fdisk pour partitionner le disque dur. Comme c'est le seul disque de ma VM, il porte le doux nom de nom de /dev/sda (device sata disk a ; le second serait /dev/sdb, etc).

Comme on n'a besoin que de trois partitions sur ce disque dur, on n'utilisera que des partitions primaires (le maximum est 4) :

  1. /dev/sda1 pour la racine du système /
  2. /dev/sda2 pour le /home qui contiendra les données personnelles de l'utilisateur
  3. /dev/sda3 pour la partition de swap.

C'est parti :

fdisk /dev/sda
  • linuxaddict/installer/archlinux.1526305285.txt.gz
  • Dernière modification : 14/05/2018, 15:41
  • de Claude Clerc